
Belle rosée, beau printemps d’autrefois
A chaque pétale balbutiait une abeille son heur
Et papillons épars virevoltaient à longueur
De journée, au décor unanime de fois.
Par-delà les montagnes, cris d’enfants percés
Avec sa joie, l’autre son amour accompagné
De la chanson des rivières entre les monts ensoleillés
Du refrain des oiseaux sur les arbres perchés.
S’arc-boutant sur une branche, ailes déployées
En grand prince il chante la levée du jour
L’instant d’après, doucement caresse l’abat-jour
Encore que c’est le chemin du labeur à se frayer.
Au lointain, le lambi à chatouiller le tympan
Jusqu’à l’odeur du café grillé berçant les narines
Où la nature en grande dame faisait bonne mine
Reluisant sa démarche mystérieuse de paon
Chérissant la vaillance et la bravoure
D’hommes aux volontés implacables pour la nichée
A l’idée de pourvoir pour ne pas être reprochés
S’engagent corps et âmes à l’estime sans détour.
Autour de la hanche, de la tête ; des mouchoirs
Aux bigarrures d’expressions. Belle Négresse,
Un panier juché, affirmant dévouement sans cesse
Et de toute évidence sans laisser choir.
Autrefois, qui, n’a jamais rêvé ? Toutefois
Par adage ou conte sinon que du vécu
Dans notre coin de mémoire invaincu
Autrefois, et si encore une autre fois…
Eidict Louis.
****Texte écrit en 2009