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Au ras des mots.

Délecter l'essence des idées.

Entre pavé et désespoir.

Plaintes incessantes. Des regards vides. L'espoir terré au fond des insouciances. Ce décor à glacer l'ardeur des enthousiasmes traine à peine un lambeau d'humanité. Et voilà Mathieu ne cesse de picoter jusqu'à bousculer les gens à livrer bataille avec le pavé.

Si les plaies envenimées par Mathieu restent encore béantes, au point d'invectiver le sérieux des dirigeants et incriminer l'aide salvatrice des ONG, il serait fort embarrassant de sceller à l'encre des réprimandes les derniers errements  des victimes.

Occupé depuis un mois, le Lycée Phillipe Guerrier des Cayes est l'hôte de plus de 400 personnes fuyant le desrin macabre et funeste de Mathieu, tout en laissant derrière elles des maisons pour la plupart amoncelées en tas de gravats.

A cet instant, précarité et nécessité obligent. Et l'abri provisoire en ravi le bâtiment scolaire. fait humainement Compréhensible.

Cependant si par une des insouciances d'un ministre chantre de l'irresponsabilité annonçant la reprise des cours au 10 octobre et qu'au final le Lycée n'a jamais été vidé, ce n'est ni aux élèves ni aux occupants du bâtiment d'en payer les frais mais à l'État de se démerder.

Et cela même qui rend légitime les appels au secours des victimes revient à observer ce tableau sur lequel peint les revendications des élèves du Lycée des Cayes, tout aussi légitimes: En classe officielle, ils auront à subir les épreuves au même titre que ceux du secteur privé. Finalement legitimons-nous en vrai une école à deux vitesses ou que cet État paria, predateur, insouciant, vampire doive désormais s'effondrer à l'esquisse d'un État moderne et responsable?

Eidict Louis.

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