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Au ras des mots.

Délecter l'essence des idées.

Dans la gueule du loup.

La corruption qui, selon le président constitue un mal endémique, dont lui seul, s’auto proclame avoir la formule pouvant éradiquer ce mal s’érige en obstacle a tout développement réel du pays. Comme on est une nation assoiffée de justice sociale, approuve à bras ouverts cette course folle du président dénudée de repérages, pour une transparence convaincante dans les affaires publiques. Mais A quel prix ?

Pour légitimer son pouvoir et en se revêtant du coup en Léviathan des temps modernes s’impose des choix suicidaires. Ceux qu’il prétend poursuivre, ce sont eux qui l’ont permis de se hisser au timon des affaires grâce a la corruption : élection frauduleuse, dépenses vertigineuses, malversations.

D’autre part, sa déclaration choquante concernant les juges corrompus qu’il affirme avoir été mis sous pression pour leur nomination fragilise sa posture, en tant que ceux-ci font écran pour tout gouvernement. « En politique la reconnaissance est une lâcheté » mais il faut avoir le culot pour assumer les conséquences.

Le combat que le président entend mener contre la corruption sert d’apparat pour camoufler son illégitimité tout en cherchant l’appui populaire. C’est du bluff. Le président, lui, patauge dans la corruption : une caravane non transparente, que personne ne peut s’arroger le droit de prévoir son efficacité, qui affaiblit d’avantage les institutions et extermine les collectivités territoriales.

Combattre la corruption passe d’abord par le renforcement des institutions, toute action contraire en soi constitue une obstruction à la démarche .comment un corrompu pourra-t-il combattre la corruption selon que celui-ci en ait été un bénéficiaire. koulev ki gen ke pa janbe dife,nou tout gen zanno kay lofev.
 

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